Le coaching professionnel pour être un avec. « Etre un avec ». C’est ce que cette citation, ce koân, évoque chez moi. Un koân, nous dit wikipedia, « est une brève anecdote ou un court échange entre un maître et son disciple, absurde, énigmatique ou paradoxal, ne sollicitant pas la logique ordinaire, utilisée dans certaines écoles du bouddhisme. »
Et ce koân nous susurre : « Même si on aime les fleurs, elles fânent. Même si on n’aime pas les mauvaises herbes, elles poussent. »
Ce qui revient dans ce texte, qui semble frapper aux portes de nos oreilles, c’est « aimer » et « ne pas aimer ». Comme si notre existence oscillait, tel un incessant balancier, entre ce que j’aime et ce ce que ne n’aime pas. Avec en prime, un volonté de rester fixé, voire de les embellir, avec les choses que j’aime (situations, idées, personnes, objet, croyance) ou de me défaire, voire de détruire, les choses que je n’aime pas.
Le coaching professionnel : être un avec
En fait, pris dans ce balancier, je suis constamment divisé. Et ce dans tous les cas. Quand je suis avec des choses que j’aime, je suis hanté à l’idée qu’elles disparaissent : deux émotions contradictoires agissent donc en moi, celle de la joie et celles de la peur. Et quand je suis avec des choses que ne j’aime pas, je agité par les émotions de la colère, du dégoût, de la honte et/ou de l’envie, souhaitant me rapprocher des choses que j’aime. Bref, un inconfort permanent m’habite, que la situation soit a priori heureuse ou a priori fâcheuse. Cet inconfort me conduit à une division. Je vis contre la chose et je ne suis pas « un avec » elle.
Travailler avec une tierce personne, a fortiori un coach professionnel, est l’opportunité de prendre ce recul nécessaire à l’observation de soi, à l’observation de notre propre mécanicité nous éloignant invariablement de notre unité intérieure, lieu de quiétude et de détente.
Alors une fleur, une mauvaise herbe. Quoi que ce soit, comme puis-je être un avec ? Comment puis-je aimer ce que j’aime (la fleur) autant que d’aimer ce que ne n’aime pas (la mauvaise herbe) ?
Arnaud Desjardins (encore lui) nous dit : « Il n’y a que des situations. C’est notre mental qui en fait des problèmes. »
Un coaching professionnel peut nous amener à prendre conscience des pièges tendus par notre mental qui nous fait aimer ou détester à notre insu des choses sans même que nous ne l’ayons jamais décidé.
Car enfin, laissons les donc, les fleurs et les mauvaises herbes, naître, pousser, vivre et mourir. Let it be !